Tuesday, October 27, 2009

o médico, o clássico e a sua linha de vôo

Um dia encontrei-o num concerto e daí conversamos de música em música. Mostrou-me depois um concerto no CD do carro. Havia Geza Anda e um dos concertos de Mozart. Foi isto já há muito tempo. Foi ele que me indicou o movimento do dedo sobre a tecla, o jogo de velocidades do dedo, o bater da tecla no dedo, o limite do movimento do dedo, e nos dedos de Anda, mostrou-me uma nova dimensão: Mozart e o clássico.
Dizem-me hoje que pôs fim à vida, "a way out that turns the line of flight into a line of death". Quanto mais recto é o angulo da perfeição clássica mais a necessária curvatura explode e menos resta ao clássico, senão a morte.

Wednesday, October 21, 2009

Index Librorum Prohibitorum

From Galileo, Copernicus and Bruno to Sartre. From 1500 to 1966.

Examples of noteworthy figures on the Index include Sartre, Voltaire, Rousseau, Hume, Descartes, Bacon, Milton, Locke, Pascal, La Fontaine, Stendhal, Hugo, Flaubert, Beauvoir, Hobbes, Hume, Locke, Mill...

I use this Index Librorum Prohibitorum as an example of an obvious absurdity BUT the absurdities are all but obvious. Our own absurdity is ultimately difficult to recognize, because that recognition moment would have to be... absurd... that's why we will always be surrounded by very large hardcovers covering enormous absurdities...

Tuesday, October 13, 2009

Brassens en Bolivie

Quand on voyage, il y a des choses qu'on voit mais que se noient dans notre ame et que ne restent pas disponible! Deux ans aprés le voyage: un souvenir!!! Ecoutez.

Il y a 2 ans que je suis arrivé en Bolivie et que j'ai achetté ma guitare: 150 bolivianos (usd$20), elle joue encore! Lá-bas j'ai connu en couple Français qui venait de l'ile de la Reunion: Monsieur e Mme Guilly (?) Après avoir joué un Prelude de Villa Lobos avec ma nouvelle guitare, il m'a chanté cette chanson. Quelle merveille!!!

Monday, October 12, 2009

Baudelaire - Ferré - Spleen



Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

— Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

— Charles Baudelaire

Friday, October 9, 2009

Wednesday, October 7, 2009